Au contraire des objets fabriqués par les hommes, les créations de la nature en encourent les caprices. Une image en deux dimensions ne permet pas, en outre, de voir les minéraux tels qu’ils sortent de la terre ou sont exposées dans les vitrines. Le photographe a donc le choix entre deux modes de mises en scène : au plus proche de la réalité qu’il voit et en en respectant les accidents, ou bien selon des conventions (qui éludent volontiers les défauts et nivellent les fantaisies) en usage dans le négoce et les publications pour collectionneurs. C’est la première manière qui a été adoptée dans les chapitres Le livre de la collection de Jussieu, Quelques minéraux de la collection d’Orso M. et …Pêle-mêle, et qui est détaillée dans Photographier les minéraux.